Ateliers

Les ateliers, d'une durée de 3h, offrent l'opportunité d'échanger en petits groupes (une vingtaine de personnes) sur les avancées conceptuelles et/ou méthodologiques autour de différents thèmes en lien avec le paysage.

Atelier 1 - Rétrospective et prospective: trajectoires des socio-écosytèmes (animé par T. Houet)

Cet atelier s'intéressera aux approches et méthodes pour reconstruire ou explorer les trajectoires de socio-écosystèmes. Il peut s'agir par exemple du couplage de données archéologiques, palynologiques et cartographique pour aller au-delà des cartes les plus anciennes (cadastre napoléonien, cassini...), du couplage de données de télédétection pour comprendre des interactions entre usages du sol et écologie sur des pas de temps plus courts ou récent, mais également de l'usage de méthode participative et de modèle pour comprendre les jeux d'acteurs, imaginer des scénarios d'évolution des paysages et leurs impacts sur les services écosystémiques associés. Sur la base de propositions de présentations, cet atelier aura plusieurs objectifs possibles: partager les expériences de la communauté, initier de nouveaux partenariats, identifier les verrous et opportunités.

Retrouvez la note collective rédigée à l'issue de l'atelier 1 comme contribution aux propspectives de l'InEE, en cliquant sur ce lien.

 

Atelier 2 - Mesures de connectivité (animé par A. Ernoult, J.-C. Foltête et C. Mony)

L’atelier visera à mettre en œuvre une méthode de représentation, d’analyse et de quantification de la connectivité des paysages basée sur la théorie des graphes. Après une brève introduction faisant le point sur les différentes approches existantes et le cadre conceptuel associé, nous mettrons en pratique cette méthodologie en s'appuyant sur le logiciel Graphab.  La connectivité structurelle et fonctionnelle des paysages sera notamment étudiée dans le cadre d’exemples liés à des problématiques de conservation d’espèces, mais aussi d’aménagement du territoire. Une analyse des avantages et inconvénients de cette méthode sera réalisée à la fin de l’atelier lors d'une discussion générale.

 

Atelier 3 - Lien sciences écologiques - sciences sociales (animé par S. Bonthoux et M. Congretel)

Nos paysages agricoles, urbains et périurbains sont la résultante d’une longue hybridation entre des processus physiques, écologiques, socio-culturels et politiques. Accompagner des trajectoires socio-écologiques vertueuses dans les paysages implique de comprendre les interactions continues entre la composante naturelle des paysages (la façon dont les différents organismes répondent aux transformations du paysage), et sa composante anthropique (la pluralité des représentations, des émotions, des pratiques et des modalités de gouvernance que les différents groupes d’acteurs - habitants, décideurs politiques, aménageurs – expérimentent dans les paysages). Ces deux grandes entrées restent encore cloisonnées entre des domaines scientifiques qui se parlent peu. Dans cet atelier, nous alternerons entre des retours d’expérience diversifiés et des discussions en format table ronde pour interroger les démarches et les méthodes employées en écologie et en sciences sociales, faciliter l’interconnaissance et envisager de plus amples croisements.

Retrouvez le compte-rendu de l'atelier 3 en cliquant sur ce lien.

 

Atelier 4 - Sciences participatives : des potentialités en recherche en écologie du paysage ? (animé par I. Le Viol et B. Bergerot)

Formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels participent de façon active et délibérée, les sciences participatives interrogent naturellement sur les potentialités qu’elles offrent en écologie du paysage : potentialités en termes d’amélioration des connaissances scientifiques, de transmission et d’appropriation des enjeux associés à ces connaissances (démarche scientifique, biodiversité…). Elles prennent en fait des formes très variées selon l’intensité des échanges, des interactions, des co-constructions entre chercheurs et participants, selon les types de données produites, d’opportunistes à très protocolées, et des échelles spatiales-temporelles-taxonomiques considérées (des études ponctuelles aux suivis large échelle-long terme, espèce centrée ou multi-espèces voire-socio-écosystèmes).… A travers divers exemples, nous proposons d’illustrer différentes manières dont elles ont été mobilisées pour améliorer les connaissances en écologie du paysage, de discuter de leurs limites, écueils, potentialités, et bien sûr des façons de les monter (approches, outils, éléments clés) et d’évaluer leurs « succès » sous différents aspects (écologie, montée en compétences des acteurs, transformation sociale…).

 Retrouvez l'intégralité des présentations de l'atelier 4, en cliquant sur ce lien.

 

 

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